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    Demain, dés l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,



    Je partirais. Vois-tu, je sais que tu m'attends.



    J'irais par la forêt, j'irais par la montagne.



    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.



    Je marcherais les yeux fixés sur mes pensées.



    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,



    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,



    Triste, et le jour pour moi serra comme la nuit.



    Je ne regarderais ni l'or du soir qui tombe,



    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,



    Et quand j'arriverais, je mettrai sur ta tombe



    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.



    3. IX.1847



    Victor HUGO


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    Mes cicatrices saignent à nouveau



    L'amour a saisit ce couteau



    Que tu créer pour moi encore une fois



    Tu me blesse mais tu n'assume pas...



    Repare moi si tu veux bien



    Chaque bouts de toi m'on déchiré



    Regarde-moi dans ce chagrin



    Que tu me laisse sans pitité !



    Est-ce la peur du sang



    Qui te détourne le regard



    De mes blessures tout comme avant



    Que le fautif ne veux pas voir !



    Est-ce que tu as peur de ce vide



    Qu'il reste en moi de ton passage



    Mes larmes laissent un corps avide



    Dans la colère de ne plus croire...


     


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    C'est parce qu'il faut du temps pour aimer


    Qu'il en faut plus encor pour oublier


    Parce qu'il faut du temps pour pardonner


    On ne peut pas toujours pardonner


    Parce qu'il faut du temps pour faire confiance


    Il faut du temps en amitié


    C'est parce qu'il faut du temps pour le bonheur


    Qu'il ne faut pas se perdre à trop aimer


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    La finesse de la nuit


    tombe en silence sur les âmes troublées


    Du jour comme des étoiles


    Insupportées de soleil et de drames


    Qui seulement la journée


    Voient briller dans leurs larmes


    Le désespoir d'une vie


    Sans raisons et sans charme...


     


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    Assez vu. La vision s'est rencontrée à tous les airs.



    Assez eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et toujours.



    Assez connu. Les arrêts de la vie.- O Rumeurs et Visions!



    Départ dans l'affection et le bruit neuf ?



     



    A. Rimbaud*


     


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