• Le SABLIER

    Le SABLIER

    J'ai retenu mes larmes

    souvent par mauvais temps

    laissé passer l'orage

    attendu le Printemps

    J'ai retenu ma rage

    pour les choses importantes

    accepté d'être sage

    Quand c'est pas ça qui me tente.

    J'ai gardé mon orage

    caché à l'interrieur

    que les oiseaux de passage

    n'en crèvent pas de peur

    J'ai rêvé d'être une plage

    connaître la douceur

    de ces coeurs qui s'engagent

    dans un grand corps à corps.

    J'ai regardé la pluie

    sans faire couler la mienne

    la couler dans l'oublie

    j'ai sû rester sereine

    J'ai camouflé mes cris

    en silences éternels

    que quelques traces écrites

    m'entrouvrent le sommeil.

    J'ai pas quitté le nid

    mais j'ai tendu mes ailes

    pour voler aujourd'hui

    au creux de mes sommeils

    J'ai plané dans une vie

    où différents soleils

    me tatouaient l'envie

    de rejoindre le ciel.

    Mais le désert est vaste

    et mon coeur ne sait plus

    qui suivre, et quelles traces

    j'ai du perdre de vue

    Je ne crois plus ces vagues

    qui ressemblent au bonheur

    je ne vois que mirages

    là où personne ne pleur.

    Je ne montrais de moi

    qu'une force imaginaire

    Voilà maintenant pourquoi

    les autres me laissent à terre

    Je renierai encore

    les faiblesses qui démasquent

    tout ces points faibles et forts

    où j'apparaî de glace.

    Je suis inconsolable

    voici mon paradoxe:

    ma joie est increuvable

    moi l'épine et la rose.

    Je déborde de peine

    jette une bouteille en mer

    mais les mots de détresse

    naviguent en solitaire

    Mes pages tapissent la terre

    détrempée de chagrin

    que quelques mots de verre

    on encrés sous mes mains.

    Les chemins sont multiples

    mais le doute n'indique pas

    qui sont les faux amis

    qui vont perdrent mes pas.

    Je cueille les tulipes

    des rêves auxquels je crois

    mais vivre sans racines

    c'est un rêve qui ne dure pas.

    J'aime les voir sourrire

    et j'aime me voir pleurer

    Dites-moi pourquoi souffrir

    semble me rassurer

    Je sais qu'au pied du mur

    on ne peut plus tomber

    c'est pourquoi je refuse

    d'essayer de monter.

    Je crois en cette armure

    je veux barricader

    les rêves les plus durs

    qu'il soit à oublier.

    Je ne crois plus au monde pûr

    habité de pensées

    d'une paix sur mesure

    dont rêve l'humanité.

    Pourquoi j'écris ces lignes

    dont le sens est noyé ?

    C'est une bulle sinistre

    que je viens de creuver

    Pourquoi j'aime l'éclair

    et pas les jours dorés,

    pas ces jours de lumière

    où l'on voudrait aimer ?

    Si je suis née dans l'ombre

    personne n'a précisé

    cet attachement aux tombes

    qui vient à m'effrayer

    Ces recoins de pénombres

    où j'aime me reposer

    n'ont pas ces voix profondes

    qui pourraient m'expliquer.

    Où se trouvent les réponses

    qui sauraient appaiser

    l'étrange adolescence

    où je me sens plongée ?

    Je me débat et sombre

    sous l'poids d'un sablier

    qui prouve que mes caprices

    ne peuvent s'éterniser.

    ***

     

    Mooa*

     


  • Commentaires

    1
    anthony
    Mercredi 17 Juin 2009 à 14:58
    un bien petit monde...
    est-ce toi?? si tu me reconnaît fait moi un signe... ne serais-tu pas la "plum" de l'ange que je fut autrefois pour toi?
    2
    ...
    Dimanche 16 Mai 2010 à 14:55
    OISEAUX
    LTGJVB
    3
    clarisse
    Jeudi 28 Octobre 2010 à 20:39
    ^^
    j'aime beaucoup!...
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