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    Tu es venue le feu s'est alors ranimé


    L'ombre a cédé le froid d'en bas s'est étoilé


    Et la terre s'est recouverte


    De ta chair claire et je me suis senti léger


    Tu es venue la solitude était vaincue


    J'avais un guide sur la Terre je savais


    Me diriger je me savais démesuré


    J'avançais je gagnais de l'espace et du temps


    J'allais vers toi j'allais sans fin vers la lumière


    La vie avait un corps l'espoir tendait sa voile


    Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit


    Promettait à l'aurore des regards confiants


    Les rayons de tes bras entr'ouvraient le brouillard


    Ta bouche était mouillée des premières rosées


    Le repos éblouit remplaçait la fatigue


    Et j'adorais l'amour comme à mes premiers jours.


     


    Paul ELUARD* 


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    Espérer est un art



    Où l'on perd quelques fois



    Les instants d'une histoire



    Rêvée malgré soi...



    Vouloir est une erreure



    Qui entraine les pleurs



    De ne jamais comprendre



    Qu'on a bien souvent tord...



    Aimer c'est peindre du coeur



    Sans pouvoir decider



    De l'image, d'une couleur



    C'est marcher sur la toile



    Où naissait une lumière



    Parcequ'un coeur trop lourd



    Brise un espoir de verre



     



    Ps: Pardoner c'est croire encore que le meilleur reste à donner* (Rick Allison)


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    Les paysages défilent


    Et je les regarde comme des yeux sur le monde...



    Je vois la nuit tomber


    Arrive la faucheuse


    A ces quelques étoiles


    D'un espoir silencieux


    A ces quelques arbres


    Ombres mobiles au gré du vent


    Comme nos faibles éxistences


    Qui se laissent abbatrent


    Enfin le jour se lève


    Où rennaît la vie


    Chaques jours quelque part...



    PS: Carpe Diem*


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  • Un enfant à parler




    Disant qu'il avait faim




    Ce jeune enfant à pleurer




    Car ignoré fut son chagrin




    Cet enfant silencieux s'est éteint




    La mort n'attendait plus la venu du pain




    Qui aurait pu si simplement épargner l'enfant




    Qui affamé chaque jours, et dans un lit tremblant




    Regardait la faucheuse, qui s'approchait lentement







    PS: Lorsque vous mangez à votre faim, pensez à tout ceux qui n'ont rien*


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    La fin n'est pas tragique


    Lorsque nous sommes conscients qu'elle devait être


    Notre fin n'est pas triste


    Car le fil égaré ne pouvait réapparaître


    Mon cœur n'est pas avide


    Car il est fort et devait renaître


    Quelque part où tu ne pouvais prendre place


    Les miroirs me rappellent


    Que la distance était de glace


    Mentir est inutile


    Lorsqu'une franchise peut libérer bien des esprits


    La fin n'est pas tragique


    Puisqu'elle fait partie de la vie


    Nos vies, nos êtres libres


    Ne voulaient plus se reconnaîtrent...


     


    PS: Mon but n'était pas de blesser*


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