Croire comme une rêverie

à l'innocence éternelle...

Voir comme ont apprend à souffrir

que nos amours sont mortels...

Vouloir rester ce que nous sommes

en oubliant que l'impossible est de conserver...

Nos rêves d'enfant

Les espoirs d'hommes, c'est de ne plus vivre

A feu et à sang.

Sans pluie et sans chaleur

Sans haine et sans douceur

Sans vanité et sans honte

Sans fatigue et sans vie...

Je ne suis que moi même

sans rien de plus que tout ce que vous voyez de moi...

A mon plus grand regret

je travail à être ce que vous attendez de moi

Et j'oubli qui je suis...

je suis tous, et personne,

en rêvant de posséder

Un regard sur vos songes...

L'amertume de l'amour

s'est déposée sur mon coeur désert...

aussi légère et douce qu'une plume

elle laissa l'empreinte douleur

encrée en mon esprit...

L'amertume de la peur

est une sensation d'ouce amère

qui siffle à nos oreilles innocentes

une mélodie qui fend les siècles...

de sa violence tant éphémère

qui se brise dans un éclat de verre,

l'amertume est une colère*

 Nous ne sommes plus rien

PLus rien que la haine

le loup affamé qui mange la main qui le nourrit

Nous ne sommes que la cruauté

que nous avons crée

Nous ne sommes que des hommes

que nous mêmes

Rien de plus que ceux

qui se détruisent eux-mêmes

Et qui détruisent l'avenir

au lieu de le créer

et que je meurs ce soir...

POur ne pas voir demain

Dans la nuit les anges, les fées,

et les autres belles et gentilles créatures...

deviennent des ombres suicidaires

criminels ou nostalgique

Et la vie devient la mort, pour écrire à l'encre noir

Nos idées sombres...