• Le monde obscure est intérréssant

    ...Puis il est fascinant

    Il est passionnant

    Et plus il est obsédant

    ...Plus il est envoutant

    Il devient cauchemard

    Bonheur illusoir

    Il est dangeureux

    ...Il est un néant

    L'on peut si noyer inconsciemment

    Sauf si de volonté et de courage

    Quelque part dans notre coeur

    Dans notre âme

    ...S'allume une flamme

    Qui nous permet de ne jamais

    S'égarer dans les ténèbres

    De nos pensées


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  • UNE CHAROGNE...

     

    Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,

     

    Ce beau matin d'été si doux:

     

    Au détour d'un sentier une charogne infâme

     

    Sur un lit semé de cailloux,

     

     

     

    Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,

     

    Brûlante et suant les poisons,

     

    Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique

     

    Son ventre plein d'exhalaisons.

     

     

     

    Le soleil rayonnait sur cette pourriture,

     

    Comme afin de la cuire à point,

     

    Et de rendre au centuple à la grande Nature

     

    Tout ce qu'ensemble elle avait joint;

     

     

     

    Et le ciel regardait la carcasse superbre

     

    Comme une fleur s'épanouir.

     

    La puanteur était si forte, que sur l'herbe

     

    Vous crûtes vous évanouir.

     

     

     

    Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,

     

    D'où sortaient de noirs bataillons

     

    De larves, qui coulaient comme un épais liquide

     

    Le long de ces vivants haillons.

     

     

     

    Tout cela descendait, montait comme une vague,

     

    Ou s'élençait en pétillant;

     

    On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,

     

    Vivait en se multipliant.

     

     

     

    Et ce monde rendait une étrange musique,

     

    Comme l'eau courante et le vent,

     

    Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique

     

    Agite et tourne dans son van.

     

     

     

    Les formes s'éffaçaient et n'étaient plus qu'un rêve

     

    Une ébauche lente à venir,

     

    Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève

     

    Seulement par le souvenir.

     

     

     

    Derrière les rochers une chienne inquiète

     

    Nous regardait d'un oeil fâché,

     

    Epiant le moment de reprendre au squelette

     

    Le morceau qu'elle avait lâché.

     

     

     

    Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,

     

    A cette horrible infection,

     

    Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,

     


    Vous, mon ange et ma passion !


     


     

    Oui ! telle vous serez, ô la reine des grâces,

     

    Après les derniers sacrements,

     

    Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grâces,

     


    Moisir parmi les ossements.


     


     

    Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine

     

    Qui vous mangera de baisers,

     

    Que j'ai gardé la forme et l'essence divine

     

    De mes amours décomposés !

     


     


     

    C. Baudelaire*

     


     


      


     


     


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  • Admiration

     

    Pour un homme qui a du cran

     

    Pour un homme qui a du coeur

     

    Pour un homme qui a du style

     

    ...

     

    Même si parfois la vie

     

    Brise les regards extérieurs

     

    Sur le dos des victimes

     

    On ne peut pas lui enlever

     

    Son courage

     

    Et son grand coeur d'artichauts !!!

     

    A lui qu'on aime*

     

     


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  • Il n'est pas nécéssaire d'être troublé

    Pour aimer les ombres nocturnes

    Pas nécéssaire d'être malheureux

    Pour aimer la nuit

    Il n'est pas nécéssaire d'être triste

    Pour aimer l'art sombre ou morbide

    Qu'éxprime le noir et le rouge...?

    Il n'est pas nécéssaire d'être troublée

    Pour aprécier ce blog

    En tant qu'oeuvre de style


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  • Obscure

    Le lien entre chaque monde

    La vérité entre chaque être

    Le passage entre deux bonheurs

    Le fond de l'éxistence

    Et son plafond

    Sont

    Obscure...


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